Cela fait un an, depuis le relaunch des magazines DC Comics d'Urban avec l'arrivée du DC You ; que j'ai arrêté la lecture des kiosques de l'éditeur, tant les histoires proposées ne m’intéressaient plus, en particulier la série Batman par Snyder et Capullo.
Mais l'arrivée de Rebirth en France a relancé mon intérêt pour le format, surtout que l'offre d'Urban Comics a l'air d'avoir évolué ; avec des revues de 160-180 pages pour 5€90.
Et pour commencer Rebirth, rien de mieux que le One-shot qui fait table rase de l'univers : DC Univers : Rebirth, par Geoff Johns au scénario et Gary Frank, Ethan Van Sciver, Ivan Reis et Phil Jimenez ; originalement publié par DC Comics en Mai 2016.
Pour les besoins de cette review, je vais être obligé de spoiler l'histoire racontée dans ce comics.
Le récit se place après la mort de Superman, et nous est narré par Wally West, alias Kid Flash , ou Flash dans l'ancienne continuité ; disparu après les événements de Fashpoint, qui menèrent au reboot de l'univers DC.
Depuis, il hère dans la force véloce, tentant de reprendre contact avec divers héros de la Terre, pour les prévenir d'un danger qui guette, suffisamment puissant pour altérer l'espace-temps.
Depuis, il hère dans la force véloce, tentant de reprendre contact avec divers héros de la Terre, pour les prévenir d'un danger qui guette, suffisamment puissant pour altérer l'espace-temps.
Ces héros qu'il essaye de contacter, ne sont ni plus ni moins que Batman, Johnny Thunder de la JSA et Flash/Barry Allen. On croise le long du récit d'autres visages connus : Atom, Blue Beetle, Dr. Fate, Aquaman et le Superman plus vieux pré-New 52 et sa petite famille, qui vivent désormais dans l'univers post-Flashpoint.
Après moults péripéties et teasing pour le futur de l'univers, Wally parvient à s'arracher de la force Véloce grâce à Barry ; qui s'est rappelé de sa vie avant Flashpoint, et de l'existence de son side-kick.
Voilà pour les grandes lignes de cette histoire, et putain, que c'était bon!
Revoir un personnage pré-Flashpoint revenir, est de bonne augure, et en voir un autre des New 52 disparaître, est positif également (prends ça dans tes dents Pandora, ça était un plaisir de te voir éclater).
Revoir un personnage pré-Flashpoint revenir, est de bonne augure, et en voir un autre des New 52 disparaître, est positif également (prends ça dans tes dents Pandora, ça était un plaisir de te voir éclater).
Johns nous serre ici un récit très captivant, reliant tous les éléments de la fin des séries New 52, permettant ainsi de savoir de quoi on part, et où on va. Ce qui le rend accessible aux néophytes également, car malgré beaucoup de référence à Flashpoint ; il n'est pas nécessaire d'avoir lu les publications précédentes.
Les révélation finales du récit font l'effet d'une bombe pour les lecteurs préservés des spoils : Batman découvre dans la Batcave le pins du Comédien, et nous apprenons que l'ennemi qui se cache derrière tout cela, n'est ni plus ni moins que Docteur Manhattan (et je crois avoir eu un orgasme en écrivant ça).
On comprend désormais ce qui est arrivé à Owlman et Metron à la fin de l'arc Darkseid War, et surtout à ce personnage plat et inutile de Pandora au cours du récit.
On comprend désormais ce qui est arrivé à Owlman et Metron à la fin de l'arc Darkseid War, et surtout à ce personnage plat et inutile de Pandora au cours du récit.
Cela implique également que les univers de Watchmen et DC sont désormais en lien, pour une raison encore obscure. On se demande où nous allons avec une telle révélation, et surtout, comment les auteurs sauront gérer cela plus tard.
La partie graphique, malgré l'implication de quatre dessinateurs, est bonne, car il s'agit d'illustrateurs de talent de la firme ; et qui ont déjà derrière eux de beaux succès artistiques. Le niveau qualitatif reste donc constant, même si j'ai une préférence pour le travail de Gary Frank.
Et j'en arrive aux points négatifs de DC Univers : Rebirth, causés par la publication française : le prix, la disponibilité, et le format.
Pour le coût, 4€50 pour 80 pages, alors que l'édition US coûte 2$99, c'est un peu cher par rapport aux autres comics de chez Urban Comics. Pour preuve, Récit Complet Justice League #1 compte 161 pages pour 5€90 (review à venir, si le comics m'inspire).
Concernant la disponibilité de la revue à sa sortie, ça a été la croix et la bannière pour trouver un exemplaire, car même Fnac.com n'avait pas de disponibilité. J'ai personnellement trouvé le mien seulement mardi, soit cinq jours après sa sortie. Aucune idée du pourquoi et du comment la distribution a été à ce point catastrophique.
Et enfin, petit caprice personnel, mais la taille du comics est plus grande qu'avant, du coup, il ne rentre pas dans mes pochettes de rangement spéciales comics.
Pour le coût, 4€50 pour 80 pages, alors que l'édition US coûte 2$99, c'est un peu cher par rapport aux autres comics de chez Urban Comics. Pour preuve, Récit Complet Justice League #1 compte 161 pages pour 5€90 (review à venir, si le comics m'inspire).
Concernant la disponibilité de la revue à sa sortie, ça a été la croix et la bannière pour trouver un exemplaire, car même Fnac.com n'avait pas de disponibilité. J'ai personnellement trouvé le mien seulement mardi, soit cinq jours après sa sortie. Aucune idée du pourquoi et du comment la distribution a été à ce point catastrophique.
Et enfin, petit caprice personnel, mais la taille du comics est plus grande qu'avant, du coup, il ne rentre pas dans mes pochettes de rangement spéciales comics.
DC Univers : Rebirth reste une très bonne surprise, et un bon point d'entrée pour les nouveaux lecteurs. Il donne très envie d'en lire plus, de savoir comment tous les éléments présentés seront gérés par les auteurs. Certes, je comprends que toucher au Sacro-saint Watchmen, surtout quand on sait ce qu'ils en ont fait avec Before Watchmen (du bon et du moins bon), peut faire râler, mais introduire Dr. Manhattan en tant que nouvelle grande menace de l'univers DC, c'est super cool. En tout cas, ça m'a bien donné envie de me remettre au kisoque d'Urban.
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