Un Peu de Culture : Godzilla (2/3)

Seconde partie de ce Un Peu de Culture consacré au Roi des Monstres, Godzilla.

Les "American Godzilla".

En 1978, le studio d'animation Hanna-Barbera co-produit avec la Toho une série animée intitulée "The Godzilla Power Hour", diffusée les samedis matins sur NBC, avec des épisodes d'une durée de 60 minutes.

Cette série suit les aventures d'une équipe scientifique abord d'un bateau nommé le Calico, et accompagné de Godzooky, le neveu de Godzilla, meilleur ami d'un des membres de l'équipage mais également élément comique de la série, un peu comme Minila.

Denver! le dernier dinosaure....Et il pouvait également volé!

Godzilla y faisait évidement son apparition durant les épisodes, afin de prêter main forte à l'équipe pour affronter les monstres qu'elle croisait. Les scientifiques pouvaient faire appel à lui grâce à un communicateur spécial, ou à Godzooky suivant les besoins scénaristiques (par exemple quand l'appareil tombe dans la cuvette des chiottes...).

Un celluloïd de Godzilla

La série dura 2 saisons avec 26 épisodes, de 1978 à 1980.

En 1994, la TriStar, filiale de Sony, lance la production d'un long-métrage Godzilla sans titre définitif, sur la base d'un scénario écrit par Terry Rossio et Ted Eliott avec comme réalisateur attaché au projet Jan De Bont ; avec comme idée derrière, de lancer une trilogie (c'est moi, ou, à chaque fois qu'on lance une nouvelle franchise, il faut en faire une trilogie?)

Art-work de Godzilla.

Autant dire que pour l'époque, c'est une très bonne équipe créatrice que nous avons là. La partie effet-spéciaux est confié au grand Stan Winston. Pourquoi grand ? Parce que : Aliens , Predator , Jurassic Park , The Thing , La Guerre des Mondes et Iron Man (qui est d’ailleurs son dernier film) ; c'est lui.

Durant le film, on apprend que Godzilla était une créature créé par une première Humanité ayant vécue avant la notre (à la manière de la seconde série Battlestar Galatica ou Halo), à partir de l'ADN de plusieurs dinosaures, pour contrer l'attaque d'une civilisation extraterrestre voulant colonisée la Terre en y envoyant une "sonde".

Godzilla avait tout de même de la gueule!

Cette sonde devait libéré un liquide mutagène ayant pour but de créer un mutant apocalyptique qui aurait éliminé toute forme de vie sur Terre. Quand cela arriva à "notre" époque, Godzilla se réveilla pour affronter la menace, qui prit tout d'abord la forme d'une chauve-souris géante de 4 m d'envergure, assimilant l'ADN de ses victimes pour devenir à la fin du film, un Griffon.

La fameuse chauve-souris.

Un art-work du Griffon. C'est moi, ou il a un chibre?

De Bont voulant à l'origine un budget de 130 millions de dollars pour le film, ce que la TriStar refusa, il quitta le projet, le laissant sans réalisateur. Le projet fut finalement confié à Dean Devlin et Roland Emmerich, qui ont profité à l'époque du succès de leur film Independance Day.

Le script fut totalement revu par cette nouvelle équipe, en gardant quelques éléments de l'ancien et en rajoutant beaucoup plus.

Concept art de Godzilla pour le film

On sait tous ce que ça à donné : un film décevant (où les français en prennent plein la tronche pour les essais nucléaires en Polynésie Française) et un Godzilla qui n'en est pas vraiment un ; à tel point que la Toho, renommera le kaiju Zilla dans son bestiaire, et que les fans hardcore donnent au film l'acronyme G.I.N.O, pour Godzilla In Name Only.

J'avoue tout de même aimer la tronche de Zilla.

Ce qui est ironique, c'est que la version d' Emmerich a coûté justement 136 millions de dollars et, malgré que le film ne fut pas un bide commercial total, avec pas moins de 374 millions de dollars de recette, Sony abandonna le projet de faire une trilogie, et envoya Godzilla à la poubelle. Peut être que le géant s'attendait à plus de recette? (comme pour "Amazing Spiderman 2").

L'animatronique de Zilla qui part pour la poubelle.

Une série animée basée sur l'univers du film d' Emmerich et faisant directement suite à celui-ci, vu le jour en 1998, comptant deux saisons avec 40 épisodes. Elle est produite par Adelaide Production, une société d'animation ayant déjà adapté "Men In Black" et "Ghostbhuster" en série animée.

On y suit une équipe scientifique constituée par Nick Tatopoulos, qui a prit sous son aile le dernier Zilla rescapé de la destruction de ses congénères ; un "Zilla Junior" amical (normal, il prend le Doc. pour sa maman), qui va les aider face à d'autre monstres géants nés des radiations nucléaires.

On y voit aucun kaiju connu de la saga, toutes les créatures croisées durant la série ont été spécialement créé pour celle-ci. La plus cool de ces bébête reste Cyber-Zilla, créé par les Tachyons, une race d'extraterrestre endormie sur Terre depuis 65 millions d'années, qui ont ressuscité la mère/père Zilla en cyborg. 

La série a reçu une bien meilleure critique et réception de la part des fans par rapport au film d' Emmerich, notamment par le fait que Godzilla retrouve son souffle atomique (ce qui a vivement été critiqué par les fans dans le film) ainsi que son "invulnérabilité", sa capacité à encaisser énormément de dégâts, tandis que son géniteur meurt face à une poignée de missile.


La suite pour un jour indéterminé.