Mais par quoi commencer ? Des comics, j'en ai lu tellement que le choix était difficile. Pas de soucis pour ça, puisque encore une fois, le sujet vient de ma femme ; qui m'a offert à Pâques le comics Batman & les Tortues Ninja, paru en février chez Urban Comics dans la collection Urban Kids.
Originalement publié par DC Comics sous la forme d'une mini-série de 6 numéros, intitulé Batman/ Teenage Mutant Ninja Turtles, entre Décembre 2015 et Mai 2016 ; illustré par Freddie E. Williams II et écrit par James Tynion IV.
Le comics commence sur le braquage par des ninjas du Clan des Foot d'un laboratoire high-tech à Gotham, la ville du Chevalier noir où se déroulera l’entièreté de l'oeuvre. Un braquage que quatres créatures mutantes tentent d'empêcher, en vain.
En tant que lecteur, on se doute qu'il s'agit évidemment des Tortues Ninja, puisqu'elles sont clairement illustrées ; mais Batman, qui n'a pas assisté à l'affrontement mais seulement recueilli le témoignage d'une des scientifiques du laboratoire ; n'a aucune idée de quelles créatures il puisse s'agir.
Ce n'est pas le début d'une enquête pour Batman, mais la continuité d'une qui a commencé bien avant, après l’enlèvement d'un certain Dr Naveen Khan, spécialiste des mondes parallèles ; suivi par de nombreux cambriolages de labo high-tech.
Des cambriolages orchestrés par Shredder, qui veut ouvrir un portail entre les deux dimensions pour envahir le DC-verse, et qui pour mener à bien son plan fera alliance avec le Pingouin et Ra's Al Ghul. Face à ça, Batman trouve en les quatres Tortues et leur père Splinter, des alliés de taille pour contrecarrer les plans d'Oroku Saki.
Des cambriolages orchestrés par Shredder, qui veut ouvrir un portail entre les deux dimensions pour envahir le DC-verse, et qui pour mener à bien son plan fera alliance avec le Pingouin et Ra's Al Ghul. Face à ça, Batman trouve en les quatres Tortues et leur père Splinter, des alliés de taille pour contrecarrer les plans d'Oroku Saki.
C'est le topo de départ du comics, que je ne résumerai pas entièrement dans cette critique, histoire de vous laisser le plaisir de la découverte de ce cross-over à l'idée improbable, mais cohérent.
En effet, il s'agit ici des Tortues de la série de comics de IDW, actuel détendeur des droits pour la parution des Chevalier d'écailles sur papier au USA ; qui a relancé courant les années 2010 une série régulière. Elles sont par rapport à ce que le publique non initié connait, plus mature et moins débile que dans leurs précédente adaptation télévisé.
Quant à Batman, il s'agit de celui des New 52. Des élément de sa série de comics sont reprisent, tels que l'An Zéro, le nom de code Penny-un pour Alfred, ou encore le design de la bat-suit et des vilains de Batman.
Quant à Batman, il s'agit de celui des New 52. Des élément de sa série de comics sont reprisent, tels que l'An Zéro, le nom de code Penny-un pour Alfred, ou encore le design de la bat-suit et des vilains de Batman.
Le scénario est assuré par James Tynion IV, un disciple de Scott Snyder ; l'ancien scénariste de Batman pendant 52 numéros. Si le résultat de son travail est plutôt simpliste, il n'en reste pas moins efficace et cohérent, et parfois drôle avec les blagues de Michelangelo.
Certains détails, comme le fait que la Terre de l'univers DC est différente de celle des TMNT, ou que des lois de la physique ne s'appliquent pas d'un monde à l'autre, me rappelle le crossover JLA/Avengers.
Pour revenir au scénario en lui même et son déroulement, on échappe pas au traditionnel schéma de la première rencontre : les héros ne se connaissent pas, il y'a quiproquo, ils se foutent sur la tronche, comprennent qu'ils ne sont pas ennemis et qu'ils doivent s'allier pour faire face à une alliance de deux ou plusieurs nemesis des différents héros.
Pour la partie graphique, Freddie E. Williams fait du très beau boulot, respectant parfaitement aussi bien le design des Tortues, que celui de Batman et de sa bande de vilains.
Je reprocherais juste que les combats, malgré qu'ils soient jouissifs (voir Batman vs. les Tortues, ou contre Shredder ; ça tient du rêve de gosse) se déroulent trop rapidement, en particulier celui du final, torché en 2-3 pages.
Certains détails, comme le fait que la Terre de l'univers DC est différente de celle des TMNT, ou que des lois de la physique ne s'appliquent pas d'un monde à l'autre, me rappelle le crossover JLA/Avengers.
Pour revenir au scénario en lui même et son déroulement, on échappe pas au traditionnel schéma de la première rencontre : les héros ne se connaissent pas, il y'a quiproquo, ils se foutent sur la tronche, comprennent qu'ils ne sont pas ennemis et qu'ils doivent s'allier pour faire face à une alliance de deux ou plusieurs nemesis des différents héros.
Pour la partie graphique, Freddie E. Williams fait du très beau boulot, respectant parfaitement aussi bien le design des Tortues, que celui de Batman et de sa bande de vilains.
Je reprocherais juste que les combats, malgré qu'ils soient jouissifs (voir Batman vs. les Tortues, ou contre Shredder ; ça tient du rêve de gosse) se déroulent trop rapidement, en particulier celui du final, torché en 2-3 pages.
Point fort de l'ouvrage tout de même, il n'est pas nécessaire de connaitre le back-ground des personnages pour apprécier le livre. Il y'a même au début de chaque chapitre une fiche qui résume les protagonistes et les antagonistes, pour pas trop perdre les jeunes lecteurs.
J'en viens donc à un point en demi-teinte : la présence de Batman & les Tortues Ninja dans la collection Urban Kids. Déjà, parce que je trouve que ce n'est pas trop un comics destiné à la jeunesse, en particulier pour certaines scènes plutôt violentes.
Cela a également entraîné l'utilisation d'une couverture souple et non rigide, un défaut contrebalancé par le prix : 10€ pour 160 pages, au lieu de 15€ dans les collections standards.
Cela a également entraîné l'utilisation d'une couverture souple et non rigide, un défaut contrebalancé par le prix : 10€ pour 160 pages, au lieu de 15€ dans les collections standards.
Pour conclure, c'est une bonne lecture bien illustrée, avec de l'humour et une histoire certes pas trop complexe, mais efficace. On peut reprocher la couverture souple, mais c'est contre-balancé par un prix vraiment mini. Autre défaut : une fois fini, on en redemande, tellement c'était plaisant à lire.
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