Avant que vous ne lisiez cette review, je tiens à vous prévenir que j'y spoil légèrement le film Shin Gojira/Godzilla Resurgence. Comme ça, vous êtes au courant.
Après un mois d'attente, entre son expédition et sa livraison, la voici! La SH Monsterarts Godzilla de Shin Gojira, l'un des films que j'attendais avec impatiente en 2016 avec BvS, et que j'attends toujours de voir ; puisque malgré tous les sacrifices de lapereaux bélier de la part des fan français (dont je fais partie), le film n'est toujours pas sorti dans notre contrée. Du coup, il devient l'un des films que j'attends le plus en 2017.
Mais même avant de l'avoir vu, j'ai été séduit par le design de ce nouveau Godzilla, descriptible par un seul mot : MONSTRUEUX. La Toho a choisi de revenir aux "sources" par rapport à celui de Gareth Edwards, avec un Roi des Monstres inspirant la peur : c'est clairement écrit sur sa tête qu'il ne sera pas le sauveur de l'humanité, mais son destructeur.
Ici, il s'agit d'un animal marin préhistorique qui a muté sous l'effet de déchets nucléaires, et qui, chose original dans un film Godzilla ; a suivi trois stade d'évolution avant de devenir ce monstre de 119 mètres. Si vous voulez approfondir la chose, le Wikizilla (en anglais) éclairera votre lanterne (ici et là).
La boite annonce du lourd, avec des dimensions imposantes : 37 cm de longueur, 18 de largueur et 25 de hauteur. Une bien belle boite, avec de belles photos d'illustration...n'est ce pas Medicom?
Devant/Derrière.
Gauche/Droite.
Dessus/Dessous.
Sortie de sa boite, prisonnier du sarcophage de PET.
Une fois hors de sa prison, il faut retirer les films plastiques qui protègent les avant-bras et la queue, un peu à la façon de l'EVA-01 de Kaiyodo, mais en moins excessives.
L'opération terminée, on peut enfin apprécier la bête ; qui affiche de sacrées mensurations : 19 cm de haut, 55 cm de long de la tête à la queue ; et affiche un poids de 610 g sur la balance.
Echelle 1/626e...à côté, un humain d'1 m 80 ferait 2,9 mm.
La comparaison de taille avec la SH du LegendaryGoji est inévitable.
Question articulations, j'ai dénombré 38 points dont 16 seulement pour la queue. Question amplitude de mouvement, la carrure de ce Gojira limite certaines articulations, en particulier le torse.
On oublie le lotus, mais on peut faire le grand écart.
Lorsque l'on manipule la figurine et ses membres, il n'est pas rare de se retrouver avec un bout de Godzilla dans chaque main. Rien de bien grave puisque toutes les articulations s'encastrent facilement.
Godzilla blessé de guerre.
Les articulations de la queue sont suffisamment rigides pour ne pas flancher sous son poids, permettant ainsi une grande liberté de mouvement. Pas comme avec la Monsterarts Alien Warrior.
Il y'a suffisamment de segment pour pouvoir donner une courbe "naturelle" au membre.
Durant le film, Godzilla émet également un souffle atomique par son extrémité.
La queue mesure plus de 40 cm...de quoi créer des complexes.
Particularité du Shin Gojira, sa capacité à ouvrir en grand sa gueule pour l'atomic breath. Tamashii y a pensé en développant un système d'articulation capable de la recréer.
Ça me rappelle les couleuvres, qui peuvent déboîter leur mâchoire pour avaler des grosses proies.
Le résultat est juste terrible!
L'intérieur de la gueule est pas mal reproduit, et bien peint. La mâchoire m'en tombe (blague de merde).
Durant le film, en plus de s'ouvrir ainsi, la mâchoire se sépare également en deux. Dommage de ne pas en avoir une interchangeable pour recréer cette capacité.
Pour ce qui est de la sculpture, Tamashii a une nouvelle fois mis la dose et nous livre ici un très beau produit. La peau, ses replies, son grain, ses crevasses et ses déchirures, ainsi que ses "squames" ; sont tous très bien retranscrits. Je reprocherais juste une chose : le plastique utilisé est un peu brillant.
Le dos illustre bien la qualité du travail. Les plaques dorsales sont très bien reproduites (et très pointues), et les espèces de rainures et de sillons entre sont très beaux. Sans oublier une très belle peinture pour cette partie de la figurine.
En parlant de peinture, un petit point sur le paint-job. De ce que j'ai pu voir sur internet, il est en général le moins de cette figurine. Par chance, je m'en tire avec peu de dérapage, car globalement la peinture est bonne, sauf pour le cou, légèrement trop rouge.
C'est la seule partie qui souffre d'une erreur de peinture.
La peinture recèle de qualité, comme par exemple les yeux : souvent difficile à peindre sur les figurines en général, ceux de mon exemplaire sont bien faits. Le blanc ne déborde pas, et les pupilles sont bien faites.
L'extrémité de la queue est une réussite en matière de peinture. L'aspect chair à vif est très bien fait grâce à l'utilisation d'encre sur cette partie, ce qui "sublime" la sculpture.
C'est vraiment dégueulasse, dans le bon sens du terme.
Comme pour le Godzilla (2014), cette SH Monsterarts est vendue sans accessoires. Ce qui est dommage car vu son prix, ils auraient pu donner une pièce d'effet pour son souffle...bande de rapiats! (je sens venir le coup de la version spéciale "atomic breath"...on aura peut-être la mâchoire fendue avec).
Et pour terminer, jouons un peu... mais vraiment un peu. Je n'ai pas assez de figurines à cette échelle pour pouvoir faire beaucoup de choses. Mais je me suis quand même amusé.
Let them fight!
A quand le film Godzilla X Evangelion ?
"Pourquoi as tu une si grande bouche ?"
"C'est pour mieux vous manger !"
"Pourquoi tant de haine ?"
Je suis particulièrement fier de ce montage.
En conclusion, c'est une très bonne action-figure, malgré un très léger défaut de peinture et un cruel manque d'accessoire pour son prix. Pour la peinture, je suis vraiment chanceux avec mon exemplaire, car j'ai vu pire sur internet ; en particulier chez Diego Doom, un revieweur que je suis sur YouTube.
Elle a comme plus de bonnes articulations, en particulier la queue qui peut prendre facilement des poses naturelles et les tenir ; mais également l'angle immense d'ouverture de la gueule de ce Godzilla qui est très bien respecté par le fabricant.
N'oublions pas également une sculpture aux petits oignons, retranscrivant toute la magnifique laideur de ce monstre avec ses proportions grotesques. Et cette figurine en impose dans ma vitrine, ce qui m'a forcé à revoir son organisation.
Heureusement pour moi, pour ma vitrine, et surtout pour ma femme, je ne prévois pas de repasser par la case SH Monsterarts de si tôt.
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